Lors d’un entretien exclusif obtenu par le journaliste de CBS Mike Wallace avec l’ayatollah Khomeyni, chaque détail est minutieusement contrôlé par l’équipe de l’imam. Dernière modification de cette page le 23 juillet 2020 à 19:54. À modifier son ADN politique, social, culturel et économique. Rouhollah Khomeini est un chef religieux (ayatollah) et politique (« Guide de la révolution ») de l'Iran. Khomeini revient en Iran le 1er février 1979, profitant de la révolution, et accède au pouvoir le 11. Rouhollah Khomeini est un chef religieux (ayatollah) et politique (« Guide de la révolution ») de l'Iran. Des témoignages d’exilés iraniens, des focus sur la réaction de la rue libanaise à l’époque, sur l’Iran et la cause palestinienne, et sur la fascination des intellectuels occidentaux face à cette révolution. L’ayatollah à la barbe blanche et au turban noir (signe qu’il est un descendant du prophète Mohammad) sort lentement de l’avion, s’agrippant au bras de l’un des stewards. Vous pouvez L’Orient-Le Jour, du 16 janvier au 2 février, partagera avec ses lecteurs les chapitres de ce livre loin d’être clos. « On ne peut pas seulement parler d’arrivée triomphale pour l’ayatollah Khomeyni à Téhéran, c’est une expression trop faible encore, comme tous les mots d’ailleurs du vocabulaire synonymes d’enthousiasme », déclare le présentateur du journal télévisé de TF1 ce jour-là. Le 14 février 1989, Khomeyni émet une fatwa de mort contre l’écrivain britannique Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques. *Ce portrait avait déjà été publié dans les pages de « L’Orient-Le Jour » le 08/09/2017 dans la saga d’été consacrée aux grandes figures qui ont marqué l’histoire récente de la région. Écouter (en persan : روح‌ الله موسوی خمینی), également retranscrit Khomeiny ou Khomeyni, né le 24 septembre 1902 à Khomein et mort le 3 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution … À son retour à Téhéran, Khomeyni expose une vision du pays bien différente de celle qu’il défendait auparavant. En vous abonnant, vous contribuez à préserver notre indépendance financière et donc éditoriale. Pour consulter L’Orient-Le Jour en illimité, abonnez-vous. Quant au chah, il n’abdiquera jamais officiellement. Né le 24 septembre 1902 dans la ville de Khomein, Rouhollah Moussavi grandit dans une famille particulièrement religieuse et aux côtés d’ayatollahs (son frère, son père et son grand-père). Sur le dessin: l'ayatollah Rouhollah Khomeini Shahrokh Heidari (Iran), Tavaana.org Le 11 février, la République islamique d’Iran célébrait le 40e anniversaire de la révolution de 1979. L’ayatollah va jusqu’à appeler tout bon musulman, à travers le monde, à tuer l’écrivain. Le conflit frontalier explose avec Bagdad, démontrant une volonté accrue du guide d’exporter les préceptes de la révolution iranienne dans la région. À nous d’assurer une information de qualité et à vous, cher lecteur, de nous soutenir en vous abonnant. Rouhollah Moussavi Khomeini Écouter, également retranscrit Khomeiny ou Khomeyni, né le 24 septembre 1902, à Khomein et mort le 3 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution islamique de 1979 qui renverse le shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi. L’imam a également recours aux outils religieux à sa disposition pour éliminer l’opposition. Nous vous avons, jusque-là, traités avec clémence, dans l’espoir que vous cessiez votre malfaisance. L'Irak dirigé par Saddam Hussein, c'est une dictature sans pitié, où la population, qui vit dans la misère et la crainte, est surveillée, quadrillée, par un appareil d'État brutal. Les autres dirigeants arabes devraient avoir la pudeur de se taire ,face à ce type de héros. Le reporter décide de contourner le protocole et demande si l’imam sait que le raïs égyptien, Anouar el-Sadate, le qualifie de « lunatique ». Pour lui, tout pays musulman doit suivre la charia, qu’importe la nature du régime. LA BOUCHERIE PAR EXCELLENCE ! « Prendre cette décision fut plus mortel que prendre du poison, je me suis soumis à Dieu et je bois cette boisson pour Sa satisfaction », ajoute-t-il. L’homme au visage fermé ne cille pas. Quiconque s’oppose au régime s’attire les foudres de l’ayatollah. Et voilà le modèle que voudrait nous imposer le Hezbollah! À partir de 1963, il s'oppose à la politique de réformes et de modernisation de l'Iran menée par le chah Mohammad Reza Pahlavi. Dix ans après son accession au pouvoir, la santé de Khomeyni se fait fragile. «Le premier mandat des Gardiens de la révolution consistait surtout à ce que celle-ci ne soit pas attaquée», explique la chercheuse franco-iranienne. Il s’apprête à y prononcer son premier discours. Il revient en Iran en février 1979, après le départ du chah chassé par une vague révolutionnaire, et fonde alors la République islamique d'Iran. Son père, ayatollah, tout comme son grand-père et son frère aîné, est tué dans des circonstances qui restent à ce jour non élucidées, moins de six mois après la naissance de Khomeyni. Il est kidnappé par la Savak (la police secrète du chah) puis envoyé en Turquie pour son opposition trop virulente à l’égard du régime. Il trouve cependant un soutien dans la jeune diaspora iranienne. L’ayatollah devient la figure la plus importante du pays, ayant notamment la main sur le religieux, l’armée et la justice. Dès 1980, les relations s’enveniment entre l’Iran et l’Irak. L'opposant iranien Rouhollah Zam a été pendu en Iran. Seyyed Rouhollah Khomeini était un clerc chiite, le chef politique et spirituel de la Révolution iranienne de 1979, qui vit le renversement du dernier chah d’Iran. Rouhollah Moussavi Khomeini Écouter, également retranscrit Khomeiny ou Khomeyni, né le 24 septembre 1902, à Khomein et mort le 3 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution islamique de 1979 qui … Dans sa jeunesse, il suit des cours de théologie et de philosophie à Ispahan. Il se rapproche de l’ayatollah Mirza Mohammad Ali Shahabadi, seul opposant au chah à cette époque. Une révolution imprévue et peut-être imprévisible, dominée par la figure charismatique de Rouhollah Khomeini, son guide incontesté. Une révolution scandée par les rythmes mêmes de la religion, construite sur des manifestations qui respectaient les rendez-vous rituels, les jours des deuils des martyrs, les slogans … DES MILLIERS ONT ETE EGORGES ET DECAPITES... C'est assurément un héros national. Il y a quarante ans, l’Iran commençait à radicalement changer de visage. Téhéran se tournera ensuite vers le Liban et d’autres pays du Golfe pour financer des groupes chiites et propager la révolution, suite à l’échec irakien. Le 8 avril 1979, l'ayatollah Khomeini a rencontré des soldats des forces armées iraniennes qui ont apporté une contribution inestimable à la victoire de la révolution. Signifiant « signe de Dieu », ce titre est donné aux personnes reconnues comme expertes en loi islamique et en jurisprudence religieuse, selon la tradition chiite. Soutenez L’Orient-Le Jour, abonnez-vous dès maintenant ! Un Boeing 707 d’Air France se dirige vers l’aéroport de Téhéran-Mehrabad depuis Paris. Le 22 septembre 1980, l’Irak, qui voit l’arrivée de Khomeyni d’un mauvais œil, tente d’envahir l’Iran, avec l’appui discret des pays occidentaux. La guerre s’étend sur huit longues années et les armées des deux côtés subiront de lourdes pertes. Doté d’une personnalité charismatique et d’une grande habileté politique, il est devenu le personnage le plus important d’un régime lui donnant, à travers sa fonction de « Guide », un rôle … Il fustige le dirigeant égyptien d’une voix posée et lui prédit une courte carrière. Il est aussi appelé Gardien de la jurisprudence (Valiye faqih), une dénomination dérivée du concept de velāyat-e faqih qui consacre la prédominance du religieux sur la polit… Il avait été reconnu coupable par le régime d'avoir fomenté des violences lors des manifestations antigouvernementales de 2017. Peu de détails fuitent sur sa vie privée, alimentant toutes sortes de rumeurs sur les origines de l’imam et de sa famille. QUAND DES PRETENDUS LETTRES ET CIVILISES Y VOIENT DU BIEN... DES POINTS DE SUSPENSION... "Nous allons briser les plumes empoisonnées de ceux qui parlent de nationalisme, de démocratie et de ce genre de choses". La guerre entre l'Irak et l'Iran dure depuis plus de six ans. Des millions d’Iraniens en hystérie suivent le cortège funèbre qui doit l’amener au cimetière de Behecht-e-Zahra. Il est le fondateur de la République islamique d'Iran (1979). Le Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, ‎l'honorable Ayatollah Khamenei s'est rendu au ‎‎mausolée de l'Imam Sayed Rouhollah Khomeiny pour rendre hommage au feu Fondateur de la ‎République islamique d'Iran. Khomeyni est nommé ayatollah dans la foulée. Si on devait énumérer ce que des gens civilisés, lettrés , policés et habillés en Dior ou Gucci ont fait d'atrocités dans le monde de 1939 à nos jours , on trouvera que ce guide iranien , agressé par cet occident décrit par certains comme plus haut , n'est en fait qu'un petit poucet qui cherche à se défendre du grand méchant loup . Le mausolée dédié au guide devient un lieu de pèlerinage, symbole de la révolution islamique. International; Iran : Rohani défie l'Amérique pour les 40 ans de la Révolution. Les images de la foule en liesse s’enchaînent, certains courent derrière la voiture de Khomeyni, s’y accrochent, grimpent dessus, tout au long des 25 kilomètres qui séparent l’aéroport du « cimetière des martyrs » de Behecht-e-Zahra, au sud de Téhéran. Mais son influence perd de son intensité au fil des années, alors que la durée de son exil se prolonge. Sous sa direction, l'Iran est transformé en une théocratie où le clergé chiite est maître du pouvoir et impose la loi coranique dans tous les domaines. “J’avais promis de lutter jusqu’à la dernière goutte de mon sang et jusqu’à mon dernier souffle”, déclare Khomeyni dans un communiqué.“Prendre cette décision fut plus mortel que prendre du … Durant ses longues années d’exil, Khomeyni prépare son retour depuis la ville sainte chiite de Najaf, en Irak, où il a d’abord trouvé refuge. À transformer l’État impérial en théocratie – en république islamique. Rouhollah Moussavi Khomeini Écouter (en persan : روح‌ الله موسوی خمینی), également retranscrit Khomeiny ou Khomeyni, né le 24 septembre 1902 [1], [2] à Khomein et mort le 3 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution … Il est également considér… Sur Radio Téhéran, on lit un communiqué de son fils, l’hodjatoleslam Ahmad : « L’esprit supérieur du chef des musulmans et des hommes libres à travers le monde, Son Excellence l’imam Khomeyni, est monté au ciel, et son cœur, débordant d’amour pour Dieu et l’humanité opprimée, a cessé de battre. Quelques mois plus tard, l’absolutisme du guide de la révolution est proclamé dans la Constitution. La tension est palpable tout au long du trajet, ce n’est pas un voyage comme les autres. Dans un discours prononcé en 1979, l’ayatollah Rouhollah Khomeini, qui avait mené la révolution iranienne la même année, déclarait : « Il faut à chaque sujet son propre expert. (Lire aussi : Comment Washington veut briser l’axe iranien au Moyen-Orient). Il y a eu deux guides depuis la révolution. Très charismatique, la posture sévère et grave et le regard noir, Khomeiny est le personnage principal de la révolution iranienne. Une foule de plusieurs millions d’Iraniens l’attendent, fébriles. « N’écoutez pas ceux qui parlent de démocratie. ». Mais des cœurs emplis d’amour pour lui battront toujours, et le soleil de la direction de l’imam brillera sur l’univers et les hommes, plus lumineux que jamais... ». Il est, dans le même temps, Robespierre et Napoléon, en incarnant à la fois la révolution, la terreur et même l’esprit de conquête. « Rarement un leader aussi improbable aura autant secoué le monde », écrit le Times de Londres à propos de Khomeyni en 1979, alors que la rédaction le nomme personnalité de l’année. (...) Ces proaméricains doivent savoir que nous pourrons les exterminer quand nous le voudrons en très peu de temps », menace-t-il le 8 août 1979, lors d’une déclaration au peuple iranien. Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet. Le dernier Premier ministre du chah, Chahpour Bakhtiar, ex-opposant libéral, tente de rallier des soutiens autour de lui et d’apaiser les tensions. C'est à l'automne de sa vie que Rouhollah Khomeiny prend la tête de la révolution islamique iranienne de 1979, bouleversant le paysage politique et … Note de la rédaction : 40 ans de révolution iranienne sous la loupe de « L’Orient-Le Jour ». Le chah est déjà en exil depuis le 16 janvier 1979, suite aux manifestations demandant son abdication et qui ont commencé en septembre 1978. Offre envoyée. En dépit de l’opposition menée depuis l’Irak par l’Organisation des moujahidine du peuple, qui cherche à renverser le régime de Khomeyni, l’ayatollah est intouchable et jouit d’un soutien indéfectible dans le camp des religieux conservateurs. Le dirigeant iranien avait déjà été contraint à l’exil en 1953, avant de revenir quelque temps plus tard. Dix jours après le retour de Khomeyni, le gouvernement impérial est renversé. Le 18 avril 1979, l'ancien guide suprême de l'Iran, Rouhollah Khomeini a désigné le 18 avril comme Journée de l'armée, lors d'un discours prononcé devant la population … Il ramène le religieux au premier plan. Gabriel Duval/Archives AFP. vous désinscrire à tout moment.*. Le gouvernement de Mehdi Bazargan nommé par l’imam Khomeyni prend la relève. Il se réfugie en Turquie, puis en Irak, et enfin en France en 1978. Rouhollah Moussavi Khomeini. Votre commentaire n'a pu être envoyé car il fait plus de 1 500 signes.Veuillez le réduire et le renvoyer. Accompagné de 17 membres de son état-major et d’une flopée de journalistes, il rentre, à 77 ans, au pays après quinze ans d’exil. Il laisse derrière lui une classe religieuse et politique incertaine quant à la voie que suivra son successeur. L’ayatollah s’éteint le 3 juin 1989 à Téhéran, à l’âge de 86 ans. Quel est l'homme arabe qui pourrait prétendre à autant de popularité excepté Gamal abdel Nasser. En vain. Moins de deux ans plus tard, Sadate est assassiné. L’interprète fronce les sourcils et lui lance un regard noir, mais traduit tout de même pour l’ayatollah suite à l’insistance du journaliste. 1er février 1979. Il acquiert le titre de « marja e-taqlid » en 1961, signifiant « modèle d’inspiration », le plus haut grade accordé à un ayatollah. Vous avez déjà un compte L’Orient-Le Jour ? C'est pour mieux te manger mon enfant disait il au chaperon rouge ! (Dans le même dossier : « Si le chah et moi devons mourir, ce sera en Iran »). Il prend le contrepied des mesures imposées sous le régime du chah, trop modernes, trop occidentales. OLJ / Par Julie KEBBI, le 17 janvier 2019 à 00h00, L’ayatollah Khomeyni à la sortie de l’avion, le 1er février 1979, à Téhéran. Ils forment un contre-pouvoir créé à l’aube de la République islamique par le guide spirituel de la révolution, l’ayatollah Rouhollah Khomeini, en 1979. Depuis, Rushdie vit sous haute protection, alors que la fatwa est toujours valable aujourd’hui, réaffirmée par le successeur de Khomeyni, l’ayatollah Ali Khamenei, en 2005. L’ayatollah, en qui ses partisans voient la réincarnation de « l’imam caché », devient alors le leader de la révolution islamique. Les femmes doivent porter le tchador, la musique est bannie des radios et télévisions, et toute critique de la religion est sévèrement réprimée. Les exécutions de ceux qui enfreignent les principes de l’islam, aux yeux du régime, se multiplient. Laissez-vous la main entière, puis le corps se laisser gangrener, ou coupez-vous le doigt ? Elle a fait un million de morts et de blessés, peut-être davantage ; plusieurs millions de réfugiés. Le Guide de la Révolution (en persan, Rahbar-e enqelāb) est le plus haut responsable politique et religieux en Iran, et donc, de fait, le chef de lÉtat de la République islamique. Khomeyni se montre donc très critique à l’égard des ayatollahs ayant accepté de soutenir le chah.