Leur refus rapide malgré leur engagement contractuel de réévaluer une somme complémentaire en faveur des artistes le confirme : de fait, les artistes jugent les 25 ducats trop faibles car ceux-ci ne couvrent même pas les frais engagés pour l'achat des matériaux de décoration[3],[64],[13],[47]. Néanmoins, tous observent également que, dans la version du Louvre, la figure de Jean prend le pas sur celle de Jésus : par l'usage des éléments de composition, d'abord, en décentrant la figure de ce dernier[65] et en le plaçant plus bas que Jean[98] ; par le geste explicite de l'ange également qui désigne du doigt le petit Jean[48],[98]. ». Néanmoins, le 27 avril 1506, des arbitres mandatés par la confrérie constatent que l’œuvre n'est pas finie et donnent deux ans aux artistes pour achever leur travail. For information about reproducing, publishing, and citing material from this collection, as well as access to the original items, see: Fine Print Collection ... La vierge aux rochers / Léonard de Vinci, pinxit ; Aug. … Où des anges charmants, avec un doux souris All kneel to adore the infant Christ, who in turn raises his hand to bless them. Dessins et manuscrits, catalogue de l’exposition, Musée du Louvre, 5 mai-14 juillet 2003, éd. La création de La Vierge aux rochers s'inscrit dans le cadre de la décoration d'une chapelle dédiée à l'Immaculée Conception au sein de l'église Saint-François-Majeur de Milan[39]. De fait, dès le tournant des années 1500, il est possible d'en compter une douzaine réalisées à partir de la première version[114] dont une réalisée vers 1510 par un élève du peintre, Marco d'Oggiono. C'est ainsi que le biographe et historien de l'art presque contemporain de Léonard de Vinci, Giorgio Vasari, rapporte le soin avec lequel celui-ci dépeint les éléments naturels : « On confia à Léonard un carton d'après lequel on devait exécuter en Flandre une portière, tissée de soie et d'or, destinée au roi du Portugal. La date contractuelle d'échéance de livraison est l'objet de discussions entre les chercheurs car si le contrat indique une échéance au « 8 décembre » — correspondant à la fête de l'Immaculée Conception —, il n'en précise pas l'année : la plupart des historiens de l'art soutiennent qu'il s'agit de l'année du contrat, soit 1483[17],[42]. Comme l'indique la mention permettant l'indexation du document parmi les minutes du cabinet du notaire[N 8], il établit la relation entre la confrérie milanaise de l'Immaculée Conception d'une part et, d'autre part, les artistes Léonard de Vinci et les frères Ambrogio et Evangelista de Predis. D'emblée, il semble exclu que Léonard de Vinci ait apporté le tableau avec lui dans la France de François Ier en 1516 comme il le fait avec La Joconde, aucun indice ou témoignage ne l'indiquant[67]. Tous deux utilisent le même procédé : de la peinture à l'huile[7],[3]. En 1503, bien que toujours inachevée, cette seconde version serait exposée dans la chapelle de l'église Saint-François-Majeur[31]. Le retable est achevé le 7 août 1482[41] et la sculpture de la Madone l'est au plus tard le 22 novembre de la même année[41],[31]. Elle apparaîtrait en effet notamment à travers la représentation du personnage jambes croisées, les pieds posés l'un sur l'autre, évoquant ainsi l'image de la crucifixion[98]. Des capteurs ont montré que Léonard de Vinci aurait d’abord griffonné un dessin original sur sa toile, pour ensuite l’orienter avec une inspiration biblique très forte. Original … La traduction en anglais de l'ouvrage, paru en deux volumes, est consultable en ligne. La première source d'inspiration pour Léonard de Vinci semble émaner de la lecture d'un ouvrage gnostique et mystique intitulé l,Apocalypsis Nova (conservé à la bibliothèque Ambrosienne à Milan). Leonardo di ser Piero DA VINCI, dit Léonard de Vinci Ce choix correspond à une volonté du commanditaire de s'inscrire sous sa protection : en témoigne le geste protecteur de sa main posée sur le dos du petit Jean Baptiste. Ces représentations sont issues de longues séances d'observations des plantes dans la région de Milan et dans les Alpes italiennes[109]. Il en résulte une croix participant du récit de l'œuvre[94],[97]. Comme le nom du bâtiment l'indique, elle procède de l'ordre des franciscains, ordre fondé en 1210 par Saint François d'Assise. La Vierge aux rochers a servi de modèle par sa composition pyramidale à Raphaël (La Madone Terranuova, 1505, Allemagne, Berlin, Gemäldegalerie, inv.247A). La Vierge aux rochers présente un épisode apocryphe de la tradition chrétienne issu du Protévangile de Jacques qui narre la rencontre de Jésus de Nazareth et Jean le Baptiste alors qu'ils sont bébés[1],[2] : le roi Hérode ordonnant le meurtre de tous les enfants de moins de deux ans lors de ce qui sera appelé le « massacre des Innocents », la Sainte Famille fuit en Égypte ; en chemin, la famille rencontre Élisabeth, cousine de Marie, accompagnée de son fils Jean[3]. Le tableau est considéré en bon état de conservation par les conservateurs[31]. Son commanditaire est la confrérie laïque milanaise de l'Immaculée Conception procédant de l'ordre des franciscains : le tableau est commandé pour occuper le centre d'un retable destiné à la décoration d'une chapelle récemment construite au sein de l'église Saint-François-Majeur de Milan. Première réalisation connue de Léonard à Milan, La Vierge aux rochers se rattache stylistiquement aux œuvres de la fin de son premier séjour florentin, L’Adoration des Mages (Florence) et le Saint Jérôme (Rome), dont elle développe les conceptions esthétiques. La Vierge protège donc Jean le Baptiste. Pour cette raison, le peintre aurait alors dû procéder à la création d'une seconde version plus conforme à la lecture canonique des Saintes Écritures dans laquelle le Christ tient la place centrale. Le reste du paiement est constitué d'un versement mensuel de quarante lires dont le premier a lieu en juillet 1483[17]. Allez au contenu Les visiteurs ayant acheté un billet pour cette période seront remboursés automatiquement. En effet, « la manière dont Léonard crée des personnages en totale fusion avec la nature et une profondeur d'espace et d'atmosphère insondable […] est tout à fait révolutionnaire » et constitue donc une source d'inspiration selon l'historien de l'art Pietro Marani[97]. Seules trois études pour la version du Louvre nous sont parvenues : conservée à la bibliothèque royale de Turin et réalisée entre 1483 et 1485, se trouve une Tête de jeune femme, considérée comme une étude préparatoire à la tête de l'archange Uriel[80],[81]. Les œuvres sont très similaires dans les sujets et décors représentés. Outre les parallèles entre les œuvres, les chercheurs s'appuient sur une note laissée par le peintre sur un de ses feuillets de travail pour considérer qu'il a bien eu ce manuscrit entre les mains. Le tableau constituerait enfin une réflexion sur le mystère de l’Incarnation et une évocation de la Passion future du Christ — même si dans la version du Louvre celui-ci semble quelque peu rejeté hors du centre d'intérêt du spectateur[4]. De fait, cette figure est à tel point centrale que la National Gallery affirme que la version parisienne de La Vierge aux Rochers ne s'intéresserait pas tant au thème de l'Immaculée Conception qu'au seul Jean, dont les légendes entourant la figure sont alors très populaires à Florence[3]. Aucune démarche n’est nécessaire. La Madone est placée vers le centre du tableau[1], et en particulier, son visage, qui est également le point de rencontre de plusieurs diagonales[99] ; de même, la broche qu'elle porte est au centre géographique du tableau[99]. Enfin, le contrat prescrit la représentation de montagnes et de roches parmi lesquelles les personnages évolueront[62]. En arrivant à Mijas, juste là au stationnement des cars de touristes, nous avons déjà la première vision de l’Ermitage de la Vierge du Rocher situé dans la Promenade El Compas. Drawing of the Head of a Criminal (the original in red chalk); from the Royal Library, Windsor Castle--see p. 333 . Quant à la version londonienne, Léonard de Vinci procède selon un même contraste entre tons et lumières : mais là où la version du Louvre présentait des carnations aux couleurs chaudes s'opposant aux couleurs froides du fond, celle de Londres propose des carnations aux couleurs froides sur un fond porteur de couleurs chaudes[96], ce qui attribue au coloris « le tranchant du clair de lune. Quelques années plus tard, en 1806, l'église San Francesco Grande jugée vétuste et dangereuse est détruite et la caserne Garibaldi est érigée à son emplacement[48]. En 1576, la chapelle est démolie et le retable entier est déplacé dans l'église et subit concomitamment des modifications de structure[72]. Ainsi choisit-il d'user de couleurs plus neutres et plus nuancées — couleurs pâles et tirant sur le gris, nuances d'ocres et de gris notamment[101] —, conférant à l'œuvre une atmosphère crépusculaire[102]. Il semble que tout au long de ce processus de délégation, Léonard de Vinci se soit réservé la possibilité d'intervenir sur des parties voire de les modifier du tout au tout[N 1] : ainsi, le visage et la chevelure de la Vierge seraient de sa main, assisté par son élève Antonio Boltraffio[21] ; enfin, les avis s'accordent pour refuser la réalisation de la végétation et des rochers au maître, l'ensemble étant considéré trop grossier et ne correspondant pas à ses qualités de peintre[19]. Brotherhood [2018] Directed by: Meryam Joobeur Written by: Meryam Joobeur Produced by: Maria Gracia Turgeon, Habib Attia Mohamed is deeply shaken when his oldest son Malik returns home after a long … Néanmoins, son attribution et sa datation sont discutées par les chercheurs : son propriétaire l'attribue à un suiveur de Léonard de Vinci et la date vers 1517-1520[85], tandis que Franck Zöllner et Johannes Nathan la datent vers 1483 et l'attribuent au peintre[86],[N 15]. Ange musicien en rouge jouant du luth peint par Giovanni Ambrogio de Predis (Entre 1495 et 1499)[3]. Les 3 et 9 mars de cette même année, les artistes déposent une nouvelle requête, adressée au roi de France cette fois, demandant de nouveau un complément de salaire[47]. De fait, le tableau de la National Gallery confirme l'évolution technique et artistique du peintre : au même titre qu'il amende sa composition, Léonard y révise ses tonalités [75],[94] et, finalement, cette évolution se traduisant par des couleurs plus vives, plus fluides et plus naturelles participe d'une narration renouvelée[106]. La tabla central debía representar a la Virgen con Niño y dos profetas y ángeles, las otras dos, cuatro ángeles cantores y músicos. La tradition considère que la confrérie l'aurait refusée car elle aurait été mécontente du non-respect des clauses du contrat[4],[63]. Sur un plan formel, il semble que Léonard de Vinci ait créé la disposition entre Jésus et Jean Baptiste en s'inspirant d'un retable en marbre réalisé par le sculpteur Mino da Fiesole vers 1464-1466 dans la cathédrale de Fiesole à Florence[1]. MERCI BIEN! Enfin, plusieurs plans de profondeur agencent les deux œuvres : au troisième plan, le décor d'une grotte s'ouvre sur un paysage contenant une étendue d'eau et surmonté d'un ciel bleu[1]. La représentation de la Vierge Marie était quant à elle expressément indiquée sur le contrat de commande. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Pourtant cette vente a bien lieu dès 1491 et le fait qu'elle ne fasse l'objet d'aucune contestation de la part de la confrérie pourrait confirmer en creux son refus définitif de cette première version[5]. Celle-ci est une huile sur panneau, qui mesure 199 cm × 122 cm. »[110]. Des glaciers et des pins qui ferment leur pays, — Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Les phares. Une autre pièce nous emmène parmi les secrets de l’oeuvre : on sait par la science que La Vierge aux rochers a été en quelque sorte « repeinte », des traces d’un dessin original ayant été retrouvées en dessous de la peinture. Peinte pour une église de Milan, La Vierge aux rochers … En 1482, il quitte Florence pour rejoindre la cour de Milan : certainement trouve-t-il l'atmosphère autour de celui qui veut faire de sa cité l'« Athènes de l'Italie » plus propice à la création artistique bien qu'il vienne surtout sur la promesse d'y déployer ses talents d'ingénieur et de musicien[37]. C’est le mystère de l’Incarnation qui est célébré, à travers le rôle de Marie et celui du Précurseur, lequel est considéré selon une tradition florentine comme un compagnon de jeu de Jésus, déjà conscient du sacrifice à venir. Le tableau du Louvre aurait du orner la partie centrale d’un polyptyque commandé à Léonard et aux deux frères de Predis en 1483 par la Confraternité de l’Immaculée Conception pour une chapelle de l’église San Francesco Grande à Milan. 2347). L'invention de Léonard de Vinci « qui consiste à plonger la scène dans l'ombre »[26], lui permet ainsi de rompre avec la production en vogue à Florence : le modelé léonardien au moyen des ombres et de la tonalité prend le pas sur le trait — le « sentiment » florentin[101]. En effet, en 1475, le maître local de l'ordre des franciscains prêchant à Saint-François propose de créer une chapelle au sein de l'église Saint-François-Majeur (en italien : San Fransesco Grande). Une restauration plus poussée et un nettoyage que Pietro Marani qualifie volontiers de « brutal »[76] ont ensuite lieu au cours des années 1948-1949 sous la direction d'Helmut Ruhemann[31]. Néanmoins, la version de Londres contiendrait des plantes dont la représentation est inexacte ou qui n'existent simplement pas[19] telle cette jonquille dont la fleur est conforme à la réalité mais dont la plante qui la porte est morphologiquement inexacte[19]. La Vierge aux rochers est un tableau considéré comme révolutionnaire par nombre d'observateurs, notamment par les techniques de rendu de la lumière et des couleurs. En outre, elle met en scène un personnage d'ange — sans doute Uriel — qui est traditionnellement associé avec Jean. À l'inverse, plusieurs symboles renforcent l'importance de ce dernier comme le millepertuis représenté à ses pieds et dont les petits points rouges sur les pétales jaunes symbolisent le sang de sa tête tranchée[9]. Ils mettent en scène un groupe de quatre personnages figurés en pied. En 1992, j’ai réalisé une copie à taille réelle de la Vierge aux rochers, un des chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci appartenant à la collection du Louvre.. La commanditaire, une enseignante habitant l’Est de la France, y tenait à titre pédagogique. De plus, cette production joue sur les ombres et non sur le contour, selon ce que l'artiste théorisera par la suite sous le nom de « sfumato »[3],[N 16]. Une seconde version (celle de Londres) aurait été peinte sous la conduite de Léonard par Ambrogio de Predis entre 1495 et 1508 pour la remplacer. Ainsi, sur le plan de la composition, le peintre utilise une disposition entre les personnages et le jeu des mains qu'il établit pour le projet de création d'une Madone adorant l'Enfant Jésus[1],[79]. En outre, le tableau présente Uriel également évoqué dans le Protévangile de Jacques : cet archange y joue en effet un rôle dans le sauvetage de Jean ; dès lors, les deux personnages deviennent traditionnellement liés[6]. Français : Détail de la Vierge aux rochers de Léonard de Vinci, version du Louvre, vers 1483 English: Detail of the Virgin on the rock of Leonardo da Vinci, version of the Louvre, circa 1483 Date Dans la version du Louvre, c'est notamment à ce niveau que se trouve l'ange qui, par son regard, invite le spectateur à pénétrer dans la scène[98],[100] et assure ainsi une transition entre l'intérieur et l'extérieur du tableau[99]. Enfin, une étude pour la main droite de l'ange est conservée au château de Windsor dans la Royal Library. Le tableau convoquerait ainsi le thème de l'Immaculée Conception[1],[N 19] : le peintre attribue pour cela à la figure de la Vierge Marie une place prépondérante dans la composition, au centre du tableau et au sommet du triangle formé par les quatre personnages[1]. Par ailleurs, elle sert de modèle dans le livre d'heures destiné à la reine Claude de France pour une miniature présentant des personnages proches et ayant pour décor une grotte[116]. »[108],[109]. Ce titre cohabite parfois avec sa version descriptive de « La Vierge, l'enfant Jésus, saint Jean-Baptiste et un ange » comme l'indique l'Institut national d'histoire de l'art[27] ou l'historien de l'art Frank Zöllner[28]. Les commanditaires n'ayant pas reçu l'objet de leur commande, la seconde version du tableau (celle qui est actuellement exposée à Londres) semble être entamée dans cette même décennie : entre 1491 et 1499 selon le propriétaire actuel, la National Gallery[3],[31], entre 1493 et 1495 pour Sara Taglialagamba[14], 1493 et 1499 pour Charles Nicholl[46] et voire à partir de 1495 selon Séverine Laborie[4]. Dès le 1er mai 1483, ils reçoivent cent lires en guise d'acompte[41],[17]. Néanmoins, la première preuve de sa présence dans ces collections remonte à 1625 lorsque l'érudit et collectionneur d'art Cassiano dal Pozzo rapporte l'avoir observé au château de Fontainebleau[46],[71] ; puis il est plus officiellement authentifié lorsqu'il est inventorié en 1627 dans les collections du roi de France[4]. De la version de la National Gallery ne nous sont parvenus que très peu d'études. Par ailleurs, il est envisagé que certains éléments de l'œuvre — les auréoles et la croix — seraient en fait des rajouts, postérieurs au XVIIe siècle : une copie réputée fidèle réalisée par le peintre Andrea Bianchi, dit « il Vespino », datée du premier quart du XVIIe siècle et exempt de ces symboles, tendrait ainsi à le prouver[75]. L'esprit de Léonard de Vinci est sans cesse en mouvement et ses œuvres s'alimentent souvent les unes des autres. L'attitude de l'ange en haut à droite dans La gloire de Saint Charles Borromée de Giulio Cesare Procaccini s'inspire de l'Uriel de Léonard (entre 1609 et 1612, Milan, pinacothèque de Brera). Le tableau est, selon les observateurs, dans un état de conservation médiocre : il souffre d'une couche picturale très fine ; source de fragilité, il subit une transposition du bois sur une toile en 1806[7] ; il présente de nombreux repeints, notamment dans les rochers[6] ; et la couche de vernis a, selon Frank Zöllner, « fortement jauni », ce qui rend « plus difficile la lisibilité du tableau »[6]. La Vierge aux rochers est un tableau de Léonard de Vinci dont il existe deux versions. Au premier plan, le sol rocheux semble s'arrêter brusquement comme si un gouffre s’ouvrait devant le groupe. Pourtant, malgré cette représentation qui lui est favorable, la confrérie rejette l'œuvre, car elle la juge hétérodoxe : Léonard de Vinci est allé trop loin dans la mise à l'écart de la figure de Jésus ; il se serait trop conformé à l'esprit de l'ouvrage gnostique l’Apocalypsis Nova selon lequel la finalité du Nouveau Testament conduirait non pas à Jésus mais à Marie et Jean le Baptiste[5]. Sa présence dans les collections royales françaises est attestée à partir de 1627, mais plusieurs indices plaident pour une arrivée beaucoup plus précoce. Le contrat prescrit comme date d'achèvement du travail la fête de l'Immaculée Conception, soit le 8 décembre[39]. Toute une symbolique florale se déploie alors dont le but est de souligner sa pureté et sa gloire : de l'ancolie « colombine » est représentée dans la version du Louvre, qui évoque la colombe du Saint-Esprit présente lors de l'Annonciation[9] ; de même, dans la version de la National Gallery, de l'étoile de Bethléem apparaît, qui symbolise pureté et expiation, de même des feuilles de palmier sont visibles au niveau de la tête de Jean-Baptiste, qui, à la fois, se rapportent à Marie et constituent un symbole de victoire[3]. Devant, les quatre personnages habitent tous le même second plan[93]. Change language, Accueil>Œuvres & Palais>Collections et départements>La Vierge aux rochers, Œuvre précédente Les figures y sont agrandies au sein de la grotte et il élimine les geste et regard de l'ange[65] : de fait, la composition acquiert, selon Alberto Angela, « un aspect plus monumental [que celle du Louvre], presque sculptural » [96] en même temps qu'elle réintègre la figure de Jésus au sein de la narration[65]. Quant au paysage rocheux, il pourrait s'inspirer à la fois du tableau L'Adoration dans la forêt de Fra Filippo Lippi (v.1459) et du panneau central d'un retable d'Andrea Mantegna, L'Adoration des Mages (1460), les deux peintres plaçant la Vierge au sein d'une grotte[2]. 2) in the Louvre, two major differences are apparent, … They are crowded … De fait, le dernier sommet de la base de cette pyramide est constitué par l'œil du spectateur, dont le regard est au centre de la perspective[95]. La seconde se trouve à la National Gallery de Londres. Le contrat est très précis sur les aspects techniques de la création. Enfin, la dernière restauration a lieu entre novembre et mai 2008 sous la direction de Larry Keith, restauration qui poursuit un but uniquement esthétique et prouve a contrario le bon état de conservation de l'œuvre[N 13],[77]. Celui-ci fait un signe de bénédiction de la main droite en direction de Jean. Cette attention correspond en effet aux prescriptions du maître quant à la haute précision de la représentation de la nature à laquelle le peintre doit s'astreindre pour prétendre réussir son œuvre : « Peintre, tu devrais savoir que tu ne peux pas être bon si tu n'es pas un maître assez universel pour imiter avec ton art toute sorte de forme naturelle. De fait, l'iconographie, résolument nouvelle, connaît immédiatement un succès immense, attesté par le grand nombre de copies contemporaines du tableau. Léonard dessina en grisaille, et à la brosse, plusieurs animaux dans une prairie émaillée de mille fleurs, qu'il rendit avec une précision et une vérité inouïes. Fra Filippo Lippi, L'Adoration dans la forêt, v.1459, Berlin, Gemäldegalerie. L'analyse stylistique de l'œuvre confirme tout à fait cette attribution : la coloration florentine des débuts du peintre à Milan dans le traitement des figures est ainsi un élément déterminant[16],[17],[18],[14] ; de même la précision scientifique dans le rendu de la botanique et la géologie qui se déploient dans le tableau est, selon la géologue et historienne de l'art de la Renaissance Ann Pizzorusso, tout à fait propre à Léonard de Vinci[19]. De son côté, la National Gallery explique ces différences entre les deux tableaux par « des procédés totalement naturalistes pour donner au tableau [du Louvre] une saveur spirituelle », tandis que le moindre réalisme de la version londonienne correspondrait à « un monde idéal créé avant la création physique de notre propre cosmos imparfait. Enfin, la création de la seconde version modifiant les éléments les plus équivoques de la première constituent un dernier argument convaincant : un point de vue plus resserré sur les protagonistes, la prééminence retrouvée de la figure du Christ, l'élimination du geste de la main de l'ange, l'abandon du sourire ambigu de ce dernier et l'ajout des attributs traditionnels de Jean comme la peau sont autant d'indices a posteriori pour les chercheurs[13],[65],[66]. Ange musicien en vert jouant de la vièle (il s'agit en réalité d'une lira da braccio)[N 10], attribué à Francesco Napoletano (Entre 1490 et 1499)[3]. La comparaison des deux versions de La Vierge aux rochers montre bien les ambiguïtés du programme iconographique de la première, qui a été beaucoup commenté par les spécialistes. L'aspect financier constitue une part importante du contenu du contrat. Nous vous remercions de votre compréhension. Son auteur, Amadeo Mendes da Silva (v.1420-1482), est un religieux portugais catholique, réformateur de l'ordre des franciscains et ayant exercé son ministère à Milan. File:Tête de saint Jean Baptiste bébé (Détail de la Vierge aux rochers de Léonard de Vinci, version du Louvre).png From Wikimedia Commons, the free media repository Jump to navigation … r a c c o u r c i << La Vierge aux Rochers >> 5) curiosités 4) Comparaison des peintures 6) bibliographie Le jeu du 7 différences! Intervient ensuite le long processus de production, marqué par, en particulier, d'importants temps de séchage entre les nombreuses couches[89]. Léonard dessina en grisaille, et à la brosse, plusieurs animaux dans une prairie émaillée de mille fleurs, qu'il rendit avec une précision et une vérité inouïes. Une tête d'enfant de trois quarts à droite constituant une étude pour la tête de Jean Baptiste bébé est conservée au département des arts graphiques du musée du Louvre et datée vers 1482/1483. Il a pris une toute autre direction entre le brouillon et le rendu final que nous connaissons de « La Vierge aux rochers ». L'œuvre est reconnue dès sa création comme novatrice. Le choix de représenter Saint Jean Baptiste procéderait du commanditaire, même si le contrat du 25 avril 1483 n'en fait pas explicitement mention : il ne serait pas en effet de la seule initiative de Léonard de Vinci mais émanerait plutôt d'une demande orale de la confrérie[33]. The picture of "La Vierge aux Rochers… 1ère version : La Vierge aux rochers (Marie, avec l’Enfant Jésus, le jeune Jean Baptiste et un ange) - Année(s) 1483 / 1486 - Huile sur bois 199 x 122 cm - Musée du Louvre - Paris. Quelques éléments de consensus se dégagent : l'esquisse au pinceau puis une première sous-couche pourraient être attribuées à Léonard comme en témoignent les marques de doigts encore visibles, ce qui correspond à sa manière de travailler[22] ; une seconde couche aurait procédé de Giovanni Ambrogio de Predis[20].

Salaire De Addison Rae, Attestation Fiscale Belgique, Qu Est Ce Qui Plaît Chez Un Homme, Lettre De Motivation Campus France Licence économie Et Gestion, Apartamento Venda, Vista Mar Portugal, Débit Massique R134a, Centre Covid Leers Biopath, Restaurant Populaire Mots Fléchés, Le Système Immunitaire Et Les Greffes Exercices,