En vain. Je me Il ramène le religieux au premier plan. « Quand il y a plusieurs millions de personnes sur une route pour accueillir un chef, il n’y a pas de mots possibles, sinon peut-être l’expression de délire collectif, un fait sans précédent dans toute l’histoire », dit-il. DES MILLIERS ONT ETE EGORGES ET DECAPITES... C'est assurément un héros national. Dans un discours prononcé en 1979, l’ayatollah Rouhollah Khomeini, qui avait mené la révolution iranienne la même année, déclarait : « Il faut à chaque sujet son propre expert. Ce n’est que dans les années 1940 qu’il commence à publier ses écrits où il critique les mesures prises par le régime du chah allant vers une occidentalisation et une laïcisation du pays. Le conflit frontalier explose avec Bagdad, démontrant une volonté accrue du guide d’exporter les préceptes de la révolution iranienne dans la région. Il y a eu deux guides depuis la révolution. Pour lui, tout pays musulman doit suivre la charia, qu’importe la nature du régime. En 1929, il épouse une jeune fille de quinze ans, Qods-e Iran. Né le 24 septembre 1902 dans la ville de Khomein, Rouhollah Moussavi grandit dans une famille particulièrement religieuse et aux côtés d’ayatollahs (son frère, son père et son grand-père). Malgré les tentatives de l’Irak de mettre fin au conflit, Téhéran n’en démord pas. Pas de place pour la spontanéité : les questions doivent être données à l’avance et le traducteur choisit de traduire ou non ce qu’il juge inapproprié. L’ayatollah, en qui ses partisans voient la réincarnation de « l’imam caché », devient alors le leader de la révolution islamique. « Prendre cette décision fut plus mortel que prendre du poison, je me suis soumis à Dieu et je bois cette boisson pour Sa satisfaction », ajoute-t-il. Parmi les passagers, un homme se démarque des autres : l’ayatollah Rouhollah Khomeyni. Votre commentaire n'a pu être envoyé car il fait plus de 1 500 signes.Veuillez le réduire et le renvoyer. Rouhollah Khomeini est un chef religieux (ayatollah) et politique (« Guide de la révolution ») de l'Iran. Rouhollah Moussavi Khomeini Écouter (en persan : روح الله موسوی خمینی), également retranscrit Khomeiny ou Khomeyni, né le 24 septembre 1902 [1], [2] à Khomein et mort le 3 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution … Il acquiert le titre de « marja e-taqlid » en 1961, signifiant « modèle d’inspiration », le plus haut grade accordé à un ayatollah. Mais, cette fois-ci, les protestations populaires gagnent de l’ampleur, malgré la forte répression du régime. (Dans le même dossier : « Si le chah et moi devons mourir, ce sera en Iran »). Dix jours après le retour de Khomeyni, le gouvernement impérial est renversé. Le chah est déjà en exil depuis le 16 janvier 1979, suite aux manifestations demandant son abdication et qui ont commencé en septembre 1978. “J’avais promis de lutter jusqu’à la dernière goutte de mon sang et jusqu’à mon dernier souffle”, déclare Khomeyni dans un communiqué.“Prendre cette décision fut plus mortel que prendre du … Khomeyni est nommé ayatollah dans la foulée. Dernière modification de cette page le 23 juillet 2020 à 19:54. Il est également considér… L'opposant iranien Rouhollah Zam a été pendu en Iran. Note de la rédaction : 40 ans de révolution iranienne sous la loupe de « L’Orient-Le Jour ». L’héritage politique et social de Rouhollah Moussavi Khomeini continue d’influencer les grandes orientations de la République islamique d’Iran. La République islamique est proclamée le 1er avril 1979. Assis en surplomb de la foule, l’imam s’exprime d’une voix posée devant des Iraniens qui l’écoutent d’une oreille attentive. Si on devait énumérer ce que des gens civilisés, lettrés , policés et habillés en Dior ou Gucci ont fait d'atrocités dans le monde de 1939 à nos jours , on trouvera que ce guide iranien , agressé par cet occident décrit par certains comme plus haut , n'est en fait qu'un petit poucet qui cherche à se défendre du grand méchant loup . À l’écoute du nom de Sadate, Khomeyni, assis en tailleur à même le sol, esquisse un sourire. L'Irak dirigé par Saddam Hussein, c'est une dictature sans pitié, où la population, qui vit dans la misère et la crainte, est surveillée, quadrillée, par un appareil d'État brutal. Doté d’une personnalité charismatique et d’une grande habileté politique, il est devenu le personnage le plus important d’un régime lui donnant, à travers sa fonction de « Guide », un rôle … Mais son influence perd de son intensité au fil des années, alors que la durée de son exil se prolonge. LA BOUCHERIE PAR EXCELLENCE ! «Le premier mandat des Gardiens de la révolution consistait surtout à ce que celle-ci ne soit pas attaquée», explique la chercheuse franco-iranienne. Un Boeing 707 d’Air France se dirige vers l’aéroport de Téhéran-Mehrabad depuis Paris. Laissez-vous la main entière, puis le corps se laisser gangrener, ou coupez-vous le doigt ? LA CONNERIE DES OCCIDENTAUX ET SPECIALEMENT DES AMERICAINS PAR EXCELLENCE ! vous désinscrire à tout moment.*. … La guerre entre l'Irak et l'Iran dure depuis plus de six ans. Tous droits réservés. Pendant les années suivantes, Khomeyni reste en retrait de la scène politique. Plus grand-chose n’a souri à l’Iran en 2018, Khomeini: the opponent, the guide and the despot. La justification apportée est celle de la multiplication des incidents à la frontière entre les deux pays, mais le dirigeant irakien, Saddam Hussein, cherche en réalité à contenir l’expansion idéologique iranienne. International; Iran : Rohani défie l'Amérique pour les 40 ans de la Révolution. Une révolution scandée par les rythmes mêmes de la religion, construite sur des manifestations qui respectaient les rendez-vous rituels, les jours des deuils des martyrs, les slogans … Des témoignages d’exilés iraniens, des focus sur la réaction de la rue libanaise à l’époque, sur l’Iran et la cause palestinienne, et sur la fascination des intellectuels occidentaux face à cette révolution. Le 14 février 1989, Khomeyni émet une fatwa de mort contre l’écrivain britannique Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques. En dépit de l’opposition menée depuis l’Irak par l’Organisation des moujahidine du peuple, qui cherche à renverser le régime de Khomeyni, l’ayatollah est intouchable et jouit d’un soutien indéfectible dans le camp des religieux conservateurs. Pas la CIA, qui n'a rien vu venir. Il est le fondateur de la République islamique d'Iran (1979). À 9h33 précises, le « vol spécial » touche le sol iranien. Dans sa jeunesse, il suit des cours de théologie et de philosophie à Ispahan. À son retour à Téhéran, Khomeyni expose une vision du pays bien différente de celle qu’il défendait auparavant. Mais des cœurs emplis d’amour pour lui battront toujours, et le soleil de la direction de l’imam brillera sur l’univers et les hommes, plus lumineux que jamais... ». (...) Ces proaméricains doivent savoir que nous pourrons les exterminer quand nous le voudrons en très peu de temps », menace-t-il le 8 août 1979, lors d’une déclaration au peuple iranien. Mais l’Iran finit par accepter à contrecœur la résolution 598 de l’ONU pour y mettre un terme, le cessez-le-feu est appliqué le 8 août 1988. Durant ses longues années d’exil, Khomeyni prépare son retour depuis la ville sainte chiite de Najaf, en Irak, où il a d’abord trouvé refuge. Quelques mois plus tard, l’absolutisme du guide de la révolution est proclamé dans la Constitution. « Nous devons avertir ces intellectuels qu’ils seront écrasés s’ils n’arrêtent pas leurs ingérences. Les autres dirigeants arabes devraient avoir la pudeur de se taire ,face à ce type de héros. Il fustige le dirigeant égyptien d’une voix posée et lui prédit une courte carrière. Depuis, Rushdie vit sous haute protection, alors que la fatwa est toujours valable aujourd’hui, réaffirmée par le successeur de Khomeyni, l’ayatollah Ali Khamenei, en 2005. En vous abonnant à L'Orient-Le Jour, vous contribuez à préserver son indépendance financière et donc éditoriale. S’appuyant sur cette légitimité, il cherche à étendre sa sphère d’influence dans le pays et s’impose très rapidement comme l’une des figures principales de l’opposition avant et après son exil. Le mausolée dédié au guide devient un lieu de pèlerinage, symbole de la révolution islamique. Il est kidnappé par la Savak (la police secrète du chah) puis envoyé en Turquie pour son opposition trop virulente à l’égard du régime. Il a un contrôle parfait de lui-même. L’ayatollah s’éteint le 3 juin 1989 à Téhéran, à l’âge de 86 ans. Rouhollah Moussavi Khomeini Écouter, également retranscrit Khomeiny ou Khomeyni, né le 24 septembre 1902, à Khomein et mort le 3 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution islamique de 1979 qui renverse le shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi. Khomeini revient en Iran le 1er février 1979, profitant de la révolution, et accède au pouvoir le 11. C’est en 1964 que l’ayatollah est expulsé lors de la « révolution blanche » lancée par le chah pour moderniser l’Iran. L’Iran finit par accepter à contrecœur la résolution 598 de l’ ONU pour y mettre un terme, le cessez-le-feu est appliqué le 8 août 1988. In de eerste fase … Écouter (en persan : روح الله موسوی خمینی), également retranscrit Khomeiny ou Khomeyni, né le 24 septembre 1902 à Khomein et mort le 3 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution … L’homme au visage fermé ne cille pas. Dix ans après son accession au pouvoir, la santé de Khomeyni se fait fragile. Moins de deux ans plus tard, Sadate est assassiné. Les images de la foule en liesse s’enchaînent, certains courent derrière la voiture de Khomeyni, s’y accrochent, grimpent dessus, tout au long des 25 kilomètres qui séparent l’aéroport du « cimetière des martyrs » de Behecht-e-Zahra, au sud de Téhéran. Khomeyni se montre donc très critique à l’égard des ayatollahs ayant accepté de soutenir le chah. L’ouvrage provoque la controverse et est considéré par Khomeyni et de nombreux musulmans comme blasphématoire. Ils forment un contre-pouvoir créé à l’aube de la République islamique par le guide spirituel de la révolution, l’ayatollah Rouhollah Khomeini, en 1979. connecte, Soutenez la mission du groupe L'Orient-Le Jour en vous abonnant. En Iran, la majorité des enrôlés sont des mineurs, glorifiés en tant que « martyrs de la révolution ». Les tours de contrôle des pays survolés sont sur le qui-vive, en contact constant avec le commandant de l’avion, Jean Mouy. Les exécutions de ceux qui enfreignent les principes de l’islam, aux yeux du régime, se multiplient. À partir de 1963, il s'oppose à la politique de réformes et de modernisation de l'Iran menée par le chah Mohammad Reza Pahlavi. Le gouvernement de Mehdi Bazargan nommé par l’imam Khomeyni prend la relève. Un président est élu au suffrage universel, mais ce dernier doit être approuvé par le chef suprême dont le titre est le "Guide de la Révolution". Accompagné de 17 membres de son état-major et d’une flopée de journalistes, il rentre, à 77 ans, au pays après quinze ans d’exil. Il se réfugie en Turquie, puis en Irak, et enfin en France en 1978. Et voilà le modèle que voudrait nous imposer le Hezbollah! Vous pouvez Il trouve cependant un soutien dans la jeune diaspora iranienne. Son père, ayatollah, tout comme son grand-père et son frère aîné, est tué dans des circonstances qui restent à ce jour non élucidées, moins de six mois après la naissance de Khomeyni. Il se rapproche de l’ayatollah Mirza Mohammad Ali Shahabadi, seul opposant au chah à cette époque. Veuillez réessayer. Des analyses et des décryptages : la genèse de la vilayet el-faqih en Iran et celle du Hezbollah au Liban; la révolution iranienne vue par les chiites libanais; comment cet événement a bouleversé le Moyen-Orient ; l’évolution des relations irano-américaines et celle du système révolutionnaire en quarante ans. Celui qui se déclarait en faveur de la liberté d’expression, d’une « démocratie islamique », de l’amélioration de la condition des femmes et pour leur liberté vestimentaire effectue un virage à 180 degrés. Des millions d’Iraniens en hystérie suivent le cortège funèbre qui doit l’amener au cimetière de Behecht-e-Zahra. Nous vous avons, jusque-là, traités avec clémence, dans l’espoir que vous cessiez votre malfaisance. À modifier son ADN politique, social, culturel et économique. Le 8 avril 1979, l'ayatollah Khomeini a rencontré des soldats des forces armées iraniennes qui ont apporté une contribution inestimable à la victoire de la révolution. Quiconque s’oppose au régime s’attire les foudres de l’ayatollah. QUAND DES PRETENDUS LETTRES ET CIVILISES Y VOIENT DU BIEN... DES POINTS DE SUSPENSION... "Nous allons briser les plumes empoisonnées de ceux qui parlent de nationalisme, de démocratie et de ce genre de choses". Les libertés de parole et de presse restent muselées, comme sous le shah. Il laisse derrière lui une classe religieuse et politique incertaine quant à la voie que suivra son successeur. Très charismatique, la posture sévère et grave et le regard noir, Khomeiny est le personnage principal de la révolution iranienne. 1er février 1979. C'est pour mieux te manger mon enfant disait il au chaperon rouge ! Quant au chah, il n’abdiquera jamais officiellement. De Iraanse Revolutie was de revolutie in Iran die begon in november 1978, waarbij de dictatoriale, prowesterse sjah Mohammad Reza Pahlavi werd afgezet ten gunste van, uiteindelijk, een dictatoriale islamitische republiek onder leiding van ayatollah Ruhollah Khomeini.De revolutie vond plaats in twee fasen. Votre message n'a pas pu être envoyé. Les Iraniens affichent une résistance féroce, luttant pour cette « cause divine », bien loin de ce qu’avaient anticipé Bagdad et ses alliés. Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet. La guerre s’étend sur huit longues années et les armées des deux côtés subiront de lourdes pertes. Téhéran se tournera ensuite vers le Liban et d’autres pays du Golfe pour financer des groupes chiites et propager la révolution, suite à l’échec irakien. Sur le dessin: l'ayatollah Rouhollah Khomeini Shahrokh Heidari (Iran), Tavaana.org Le 11 février, la République islamique d’Iran célébrait le 40e anniversaire de la révolution de 1979. Gabriel Duval/Archives AFP. Dix jours après son arrivée à Téhéran, une insurrection sanglante renverse le conseil royal en place. L’armée, profondément divisée entre les partisans de Bakhtiar et ceux de l’ayatollah, explose, et des militaires se battent entre eux. « N’écoutez pas ceux qui parlent de démocratie. Le 22 septembre 1980, l’Irak, qui voit l’arrivée de Khomeyni d’un mauvais œil, tente d’envahir l’Iran, avec l’appui discret des pays occidentaux. Par la création de ce compte, vous reconnaissez avoir pris connaissance OLJ / Par Julie KEBBI, le 17 janvier 2019 à 00h00, L’ayatollah Khomeyni à la sortie de l’avion, le 1er février 1979, à Téhéran. En vous abonnant, vous contribuez à préserver notre indépendance financière et donc éditoriale. Nous allons briser les plumes empoisonnées de ceux qui parlent de nationalisme, de démocratie et de ce genre de choses », déclare-t-il le 13 mars 1979, lors d’une conférence avec des enseignants et des étudiants à Qom. Le dernier Premier ministre du chah, Chahpour Bakhtiar, ex-opposant libéral, tente de rallier des soutiens autour de lui et d’apaiser les tensions. Il est le fondateur de la République islamique d'Iran (1979). Sous sa direction, l'Iran est transformé en une théocratie où le clergé chiite est maître du pouvoir et impose la loi coranique dans tous les domaines. © 2020 L’Orient-Le Jour. L’avion s’envole pour Le Caire, où le président Anouar Sadate attend les souverains déchus. Il instaure la République islamique d'Iran, dont les lois et l'identité s'appuient sur une interprétation stricte du Coran : les femmes perdent leurs droits. Depuis l’étranger, il mène une campagne de plus en plus virulente contre l’empereur, enregistrant ses discours sur des cassettes qui sont envoyées en Iran pour être diffusées à travers le pays. Pour consulter L’Orient-Le Jour en illimité, abonnez-vous. Lorsque la journaliste italienne du New York Times Oriana Fallaci lui fait part de ses interrogations sur un rapport datant de 1979 répertoriant les exécutions d’homosexuels ou de personnes ayant commis des adultères, l’ayatollah lui répond : « Si votre doigt souffre de gangrène, que faites-vous ? Sur Radio Téhéran, on lit un communiqué de son fils, l’hodjatoleslam Ahmad : « L’esprit supérieur du chef des musulmans et des hommes libres à travers le monde, Son Excellence l’imam Khomeyni, est monté au ciel, et son cœur, débordant d’amour pour Dieu et l’humanité opprimée, a cessé de battre. La tension est palpable tout au long du trajet, ce n’est pas un voyage comme les autres. (Lire aussi : Comment Washington veut briser l’axe iranien au Moyen-Orient). L’ayatollah va jusqu’à appeler tout bon musulman, à travers le monde, à tuer l’écrivain. Elle a fait un million de morts et de blessés, peut-être davantage ; plusieurs millions de réfugiés. Le charismatique chef politique et spirituel est adulé à l’intérieur du pays par beaucoup d’Iraniens. des conditions générales d'utilisation et de la politique de confidentialité et vous les acceptez.
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